Un accélérateur au service de l'art |
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Nouvelle-Calédonie - Exercice 2 - 6 points |
Depuis décembre 1987, un accélérateur de particules baptisé AGLAE est installé au centre de recherche et de restauration des musées de France. Dans cet exercice, on s’intéresse dans un premier temps à l’accélérateur de particules AGLAE et dans un deuxième temps à son utilisation pour identifier les pigments recouvrant les œuvres.
Analyse d’une œuvre par PIXE d’après CNRS Données :
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Principe simplifié de l’accélérateur de particules
Dans l’accélérateur AGLAE, une tension électrique U = 2 MV est appliquée entre deux armatures A et B séparées par une distance d = 4 m. Cette tension génère un champ électrique \(\displaystyle\mathrm { \vec{E} }\) uniforme de valeur \(\displaystyle\mathrm { E= \frac{U}{d} }\). Lorsque des protons pénètrent (à vitesse pratiquement nulle) dans ce champ, ils sont soumis à la force électrique et sont accélérés. |
La méthode PIXE
La méthode PIXE (Particule Induced X-ray Emission ou émission de rayons X induite par des particules chargées) est la principale méthode utilisée pour étudier la composition des matériaux. Lorsqu’un proton du faisceau d’AGLAE bombarde un atome de l’objet à étudier, cet atome peut passer dans un état excité et émet alors des rayons X pour libérer son excès d’énergie. Chaque élément chimique peut être identifié par des valeurs d’énergie de rayons X émis qui lui sont propres.
D’après le livre La chimie et l’art de Philippe Walter. |
1. L’accélérateur de particules
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