Carnets  de  science

 

La physique et la chimie au lycée


Énoncer la physique

Rédiger une copie

Dimensions et unités

Physique et mathématiques

Travaux pratiques

Alphabet grec


Sommaire

Mécanique
01. Cinématique
02. Dynamique
03. Énergétique
04. Oscillations
05. Relativité restreinte

Interactions fondamentales
06. Gravitation
07. Électrostatique
08. Électrodynamique
09. Radioactivité
10. Réactions nucléaires

Ondes et rayonnements
11. Ondes
12. Optique géométrique
13. Lentilles minces
14. Optique ondulatoire
15. Rayonnements
16. Signaux

Thermodynamique
17. Pression et gaz parfaits
18. Tranferts thermiques
19. Chaleurs de réaction

Chimie générale
20. Grandeurs intensives
21. Éléments chimiques
22. Réaction chimique
23. Acides-Bases
24. Oxydoréduction
25. Cinétique chimique

Chimie organique
26. Nomenclature
27. Groupes fonctionnels
28. Mécanismes réactionnels
29. Extraction et synthèse
30. Analyse spectrale


Programmes

Exercices

Formulaire

Épreuves du baccalauréat

Annales


  Le système du monde  

  Le Panthéon de la tour Eiffel  

Carnet de bac

Annales

Son et lumière

BAC
Métropole 2017 - Exercice 2 -11 points

Pour obtenir un feu d'artifice qui produit son, lumière et fumée, on procède à l’éclatement d’une pièce pyrotechnique. Bien que produisant des effets différents, toutes ces pièces sont conçues selon le même principe. Un dispositif permet de projeter la pièce pyrotechnique vers le haut. Une fois que ce projectile a atteint la hauteur prévue par l’artificier, il éclate, créant l’effet « son et lumière » souhaité. Le but de cet exercice est d’étudier la couleur observée, la trajectoire du projectile et le son émis. Les caractéristiques de deux pièces pyrotechniques nommées « crackling R100 » et « marron d’air » sont consignées dans le tableau ci-dessous :

Caractéristiques constructeur Crackling R100 Marron d’air
Masse 2,8·102 g 40 g
Vitesse initiale 250 km·h-1 200 km·h-1
Niveau d’intensité sonore estimé à 15 m du point d’éclatement Non renseigné 120 dB
Hauteur atteinte à l’éclatement 120 m 70 m
Durée entre la mise à feu et l’éclatement 3,2 s 2,5 s
Couleur de la lumière émise Rouge (intense) Blanc (peu intense)
Distance de sécurité recommandée 130 m 95 m


Domaines de longueur d’onde de la lumière visible :
Couleur Violet Bleu Vert Jaune Orange Rouge
Domaine de longueurs d’ondes en nm 380 - 446 446 - 520 520 - 565 565 - 590 590 - 625 625 - 780

  • constante de Planck : h = 6,63·10-34 J·s
  • 1 eV = 1,60·10-19 J
  • échelle des niveaux d’intensité sonore en décibel (dB) et risques auditifs associés


1. Tout en couleur

Les feux d’artifice émettent de la lumière. Les phénomènes mis en jeu sont notamment l’incandescence et l’émission atomique. Il y a tout d’abord l’incandescence des particules d’oxyde métallique, formées lors de la combustion, qui va du « blanc rouge » (aux alentours de 1 000 °C) jusqu’au blanc éblouissant (vers 3 000 °C). Pour l’émission atomique, les électrons de l’atome sont excités thermiquement, ce qui leur permet de passer du niveau d’énergie fondamental à un niveau d’énergie supérieur ; au cours de leur retour vers le niveau d’énergie fondamental, l’énergie qu’ils avaient absorbée est émise sous forme de photons dont la longueur d’onde est caractéristique de l’atome.

D’après Ambafrance



1.1. Le texte fait référence à deux processus d’émission de lumière. Citer chacun de ces processus et préciser, dans chaque cas, si le spectre de la lumière émise est un spectre de raies ou un spectre continu. Le « crackling R100 » est principalement composé de strontium. Les photons émis par le strontium sont responsables de la couleur perçue lors de l’éclatement du « crackling R100 ». Le tableau ci-dessous regroupe les énergies des photons émis par le strontium :

Photon 1 Photon 2 Photon 3
Énergie des photons (eV) 1,753 1,802 1,825


1.2. Déterminer la couleur perçue lors de l’émission du photon 3.

1.3. Sans effectuer de calcul supplémentaire, montrer que l’émission de ces trois photons permet d’expliquer la couleur de la lumière émise par le « crackling R100 ».

2. Étude des trajectoires des pièces pyrotechniques

On s’intéresse au mouvement de la pièce pyrotechnique jusqu’à son éclatement dans un référentiel terrestre supposé galiléen muni d’un repère (Ox,Oy). On étudie le mouvement d’un point M de la pièce « crackling R100 ». On prend l’instant du lancement comme origine des temps t = 0 s. À cet instant, le vecteur vitesse initiale \(\displaystyle\mathrm { \overrightarrow{V}_0 }\) de M fait un angle α = 80° par rapport à l’horizontal (schéma ci-contre).

2.1. Etablir l'expression du vecteur \(\displaystyle\mathrm { \overrightarrow{V}_0 }\) en fonction de V0 et α.

2.2. Etablir les équations horaires du mouvement de M.

2.3. Dans le cadre de ce modèle, déterminer, à l’aide des équations horaires, l’altitude théorique atteinte par le projectile à t = 3,2 s.

2.4. Sachant que l’éclatement se produit lors de la montée, expliquer l’écart entre cette valeur et celle annoncée par le constructeur.

3. Le « marron d’air »

Au début et à la fin de chaque feu d’artifice, les artificiers utilisent une pièce pyrotechnique appelée « marron d’air » pour obtenir une détonation brève et puissante. Désireux de l’envoyer le plus haut possible, ils effectuent un tir vertical avec une vitesse initiale vi . Par la suite, on suppose que la pièce n’éclate pas avant d’atteindre sa hauteur maximale h.

3.1. Dans l’hypothèse où l’énergie mécanique de la pièce pyrotechnique se conserve, caclucler la hauteur maximale h atteinte par cette pièce.
3.2. Déterminer la valeur de la hauteur maximale atteinte h. En réalité, arrivé à une hauteur H de 70 m, le « marron d’air » éclate au point E et le son émis se propage dans toutes les directions de l’espace. Un artificier A se trouve à la distance ℓ = 95 m recommandée par le constructeur du point de tir T du « marron d’air ».


Remarque : Sur ce schéma, les échelles de distances ne sont pas respectées.



3.3. Doit-on recommander à l’artificier le port d’un dispositif de protection auditive (casque, bouchons d’oreille,…) ? Justifier par un calcul.



Base de données

NIST : Constantes fondamentales

BIPM : Bureau international des poids et mesures

INRS : Institut national de recherche et de sécurité  

Académie des sciences

Udppc : Union des physiciens

Bup : Bulletin de l'union des physiciens

CNRS : Centre national de la recherche scientifique

Sfp : Société française de physique 

Sciences à l'école

Baccalauréat

Olympiades de physique 

Olympiades de chimie

Concours général des lycées et des métiers

CGU

Vacances scolaires

Toussaint
2020
Noël
2020
Zone Hiver
2021
Pâques
2021
17 · 10

02 · 11
19 · 12

04 · 01
A
06 · 02
22 · 02
10 · 04
26 · 04
B
20 · 02
08 · 03
24 · 04
10 · 05
C
13 · 02
01 · 03
17 · 04
03 · 05
A : Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers
B : Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg
C : Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles