La nouvelle façon de se poser sur Mars |
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Afrique 2014 - Exercice 2 - 6 points |
« Arrivé sur Mars le 6 août 2012, Curiosity, robot mobile (rover) de la NASA n’a pour le moment pas révolutionné notre connaissance de cette planète. Pourtant, l’agence spatiale américaine considère déjà la mission comme un immense succès. Pourquoi ? Parce qu’elle a réussi à faire atterrir sans encombre le plus gros rover de l’histoire de l’exploration martienne : longueur = 3 m ; largeur = 2,7 m ; hauteur = 2,2 m ; masse = 900 kg. Et qu’elle a ainsi démontré l’efficacité d’une nouvelle technique d’atterrissage automatique extraterrestre. Cette technique audacieuse a mis en œuvre une « grue volante » pour déposer tout en douceur le robot au bout de trois filins. […]
La principale difficulté vient du fait que l’atmosphère martienne est très ténue : moins de 1% de la pression de l’atmosphère terrestre. Résultat, l’utilisation d’un bouclier thermique, qui tire parti de la friction sur les couches atmosphériques, puis d’un parachute de très grande taille, comme on le fait pour le retour d’engins sur Terre, ne suffit pas pour freiner l’engin. Il faut faire appel à un autre dispositif pour le ralentir encore un peu plus et le poser sans danger. [...]
D’après La recherche n°471- Janvier 2013
Les 3 parties de cet exercice sont indépendantes.
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Document 1 : Les principales étapes de l’atterrissage de Curiosity sur Mars
Après sa descente sous un parachute, la capsule allume son radar pour contrôler sa vitesse et son altitude (1). À 2 kilomètres d’altitude et à une vitesse de 100 mètres par seconde, l’étage de descente, auquel est rattaché le rover, se sépare de la capsule (2) et allume ses 8 moteurs fusées (3) pour ralentir jusqu’à faire du « quasi-surplace » (4). À 20 mètres du sol, l’étage de descente a une vitesse de 75 centimètres par seconde seulement, il commence alors à descendre le robot au bout de trois filins de 7,50 mètres (5). L’engin dépose Curiosity en douceur (6). Les filins sont coupés, ainsi que le « cordon ombilical » qui permettait à l’ordinateur de bord du rover de contrôler la manœuvre (7). L’étage de descente augmente alors la poussée de ses moteurs pour aller s’écraser à 150 mètres du lieu d’atterrissage (8).
D’après La recherche n°471- Janvier 2013 |
1. La descente autopropulsée
On admet que la masse m de l’étage de descente (rover compris) reste à peu près constante lors de la descente et vaut environ 2,0·103 kg, et que le champ de pesanteur martien g est uniforme durant cette phase.
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