Une voie de valorisation possible pour le dioxyde de carbone |
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Nouvelle-Calédonie 2013 - Exercice 3 - 5 points |
Questions préliminaires
Pour limiter l'émission de dioxyde de carbone dans l'atmosphère on peut : - le transformer à l'aide du processus d'hydrogénation, - le stocker à l'aide des techniques de stockage géologique ou biologique, - ne pas l'émettre en ayant recours à des énergies renouvelables. |
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On note
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D'après le théorème de superposition | \(\displaystyle \mathrm{ ΔE = E_{meth}- E_{elec}-E_{cap}-E_{hydro} }\) | ||
D'après les données | \(\displaystyle \mathrm{ ΔE = 33,0 -4 \times 20,0 - 8,0-7,0 }\) | ||
D'après les données | \(\displaystyle \underline{ \mathrm{ ΔE = - \ 62 \ MJ} }\) | ||
donc le bilan est négatif. | |||
Synthèse
La production mondiale de CO2 ainsi que la température moyenne annuelle de la surface de la Terre augmentent toutes deux de manière continue depuis une cinquantaine d’années. Si tant est qu’il y ait une corrélation entre ces deux variations, la valorisation du CO2 présente dans tous les cas des enjeux environnementaux et énergétiques. Quand bien même la seule activité humaine ne serait pas responsable de l’augmentation de la température, il est de toute manière préférable de veiller à ne pas amplifier ce phénomène par un dégagement de CO2 toujours plus important dans la mesure où ce gaz provoque un effet de serre non souhaitable. On peut envisager alors soit d’en produire moins en ayant recours à des énergies renouvelables, soit de le stocker ailleurs que dans l’atmosphère (stockage géologique ou bilogique), soit de le transformer afin de le revaloriser. Pour ce faire, l’hydrogénation du CO2 par voie chimique (réaction de Sabatier) ou physique (électrolyse) est une solution qui pourrait, à terme, présenter un intérêt énergétique. Bien que ces procédés ne présentent pas aujourd’hui un rendement intéressant, on peut envisager que les développements à venir, permettront de l’améliorer. |
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