Carnets  de  science

 

La physique et la chimie au lycée


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Physique et mathématiques

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Sommaire

Mécanique
01. Cinématique
02. Dynamique
03. Énergétique
04. Oscillations
05. Relativité restreinte

Interactions fondamentales
06. Gravitation
07. Électrostatique
08. Électrodynamique
09. Radioactivité
10. Réactions nucléaires

Ondes et rayonnements
11. Ondes
12. Optique géométrique
13. Lentilles minces
14. Optique ondulatoire
15. Rayonnements
16. Signaux

Thermodynamique
17. Pression et gaz parfaits
18. Tranferts thermiques
19. Chaleurs de réaction

Chimie générale
20. Grandeurs intensives
21. Éléments chimiques
22. Réaction chimique
23. Acides-Bases
24. Oxydoréduction
25. Cinétique chimique

Chimie organique
26. Nomenclature
27. Groupes fonctionnels
28. Mécanismes réactionnels
29. Extraction et synthèse
30. Analyse spectrale


Programmes

Exercices

Formulaire

Épreuves du baccalauréat

Annales


  Le système du monde  

  Le Panthéon de la tour Eiffel  

Carnet des débats

Le Panthéon de la tour Eiffel

Louis Poinsot

Sommaire

Louis Poinsot, mathématicien, est né à Paris le 3 janvier 1777. Il est mort dans la même ville le 15 décembre 1859. C'est un des savants restés illustres qui ont fait partie de la première promotion, appelée promotion de fondation, de l'École polytechnique, et dont nous avons cité les principaux noms dans la notice sur Jousselin.


A dix-neuf ans il en sortit avec le titre d'ingénieur des ponts et chaussées. Mais ayant plus de goût pour l'enseignement et les études théoriques, il quitta les services publics pour entrer comme professeur au Lycée Bonaparte. De là il passa bientôt comme examinateur de Sortie et membre du conseil de perfectionnement du grand établissement qu'il avait inauguré comme élève. Dès l'année 1803, à peine âgé de vingt-six ans, il publia ses fameux Éléments de statique. Cet ouvrage, qui traite des parties fondamentales de la mécanique, présente ce caractère essentiel de renfermer des principes nouveaux dans une des matières, le plus anciennement connue, inventée par Archimède, perfectionnée par Galilée, Huyghens et Newton. Poinsot est un novateur et son nom est resté attaché à l'enseignement des mathématiques, bien qu'on ait abandonné sa statique dans les programmes classiques, parce qu'on a décidé que les notions de cette section de la mécanique ne devaient pas être présentées isolément. Mais ses données sont restées.

Louis Poinsot a été, du reste, un géomètre philosophe qui écrivait sur les plus importants sujets de la mécanique, dans un langage d'une inimitable clarté et dont il n'a point légué le secret. C'est à lui qu'est due l'ingénieuse théorie des couples, à l'aide de laquelle il a introduit tant d'heureuses simplifications dans l'enseignement de la statique. Avant lui, on avait bien considéré l'existence de deux forces égales, parallèles, contraires, non appliquées au même point, et on avait remarqué que l'action d'un tel système ne peut être contrebalancée par aucune force unique; mais on n'avait vu là qu'un cas singulier et on n'avait nullement soupçonné que cette considération renfermait le germe d'une partie essentielle de la statique. Poinsot a donc obéi à une vue de génie en créant de toutes pièces la théorie des couples.

Une découverte de Poinsot plus brillante et plus féconde pour les mathématiques, est celle de son admirable théorème sur le mouvement d'un solide abandonné à lui-même. Elle constitue un des plus grands pas accomplis depuis Huyghens dans la mécanique. Cette découverte plane au-dessus des vicissitudes de la mode et des changements des programmes universitaires. Notons encore ses recherches sur les polygones et les polyèdres réguliers, les sections angulaires, les cônes circulaires roulants et l'application de l'algèbre à la théorie des nombres.

Louis Poinsot avait été nommé inspecteur général de l'Université, en 1813, par Napoléon, puis membre de l'Académie des Sciences, la même année, en remplacement de Lagrange. La Restauration le délaissa; mais Louis-Philippe le nomma pair de France et grand officier de la Légion d'honneur. En 1852, Napoléon III voulut aussi récompenser le savant que son oncle avait distingué et il l'appela à faire partie du Sénat, en juillet.

Lorsque Poinsot mourut, chargé d'honneurs et d'années, en 1859, il avait donné la preuve que les mathématiques conduisent à tout.

Les Éléments de statique de Poinsot ont été publiés par la maison Gauthier-Villars et fils. Son nom a été donné à une des rues de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Le portrait que nous avons choisi a été exécuté d'après le médaillon dû au grand sculpteur David d'Angers.



Georges Barral
Le Panthéon scientifique de la tour Eiffel
Nouvelle librairie parisienne, Albert Savine éditeur, Paris, 1892.


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